Pelleter des nuages

Illustration : Melody Leblond

En compagnie de Christian Lemay, nous revenons sur notre partie de This Guilty Land.

Pelleter des nuages est une expression québécoise qui signifie se préoccuper de questions théoriques en n’ayant aucun sens pratique.

Dans cette émission, nous échangeons avec Christian Lemay autour de sujets variés autour du jeu de société, en proposant chacun une chronique prétexte à discussion.

Dans cette émission un peu spéciale, pas de chronique mais un retour sur la partie que nous avons pu jouer ensemble de This Guilty Land, le jeu de Amabel Holland sorti en 2018, qu’elle cite notamment dans son ouvrage Cardboard Ghosts, sujet de la chronique de Christian dans le sixième épisode de Pelleter des nuages.

Nous revenons sur les thèses de l’autrice, notre expérience de jeu, notre ressenti, de la façon la plus honnête et objective possible.

Nous évoquons également plein d’autres jeux qui s’inscrivent dans le prolongement des réflexions de Amabel Holland : John Company et An infamous traffic de Cole Wehrle ou encore Meltwater de Erin Escobedo (dont la seconde édition sortira en 2025).

1 thought on “Pelleter des nuages HS : This Guilty Land

  1. Bonjour

    Je n’ai pas tout à fait fini l’écoute et je souhaitais réagir sur les propos de polgara autour de la 43eme minute qui explique ne pas comprendre l’intérêt finalement d’avoir fait ce jeu.

    Ma première réaction est : me suis-je trompé en pensant que Polgara considérait les jeux comme de l’art ?
    En effet il me semble qu’à partir du moment où l’on considère le jeu comme de l’art, guilty Land a toutes les raisons d’exister.

    Par contre lorsque l’on considère le jeu principalement comme un divertissement, en effet, la question de sa raison d’exister se pose.

    Et c’est ce que j’essaie souvent d’expliquer. Pour moi, le jeu de société n’est pas de l’art car il s’empêche de telles propositions de façon presque unanime (autrement dit le divertissement prime). Les auteurs de jeux tel qu’Amabel Holland ne cherchent pas, pour moi, à faire un jeu, mais à utiliser le principe du jeu pour le détourner et en faire le support d’un message. C’est à dire que le jeu devient le support de l’art. Et à partir de ce postulat guilty Land, peut exister indépendamment de qui y joue et de son intérêt réel en tant que jeu.

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